le Hakama
II fut l'habit traditionnel des classes nobles durant toute l'histoire du Japon. Certains textes de la période Nara (646-794) y font allusion pour la première fois. C'est, cependant, durant la période Edo (1616-1867) qu'il prit la forme définitive en usage aujourd'hui dans la pratique du Budo.
Beau et pratique, de coupe ample, il permet une liberté totale des mouvements, masque les déplacements dont il embellit la fluidité et la rondeur. Les couleurs les plus utilisées sont le noir, le bleu et le blanc. II comporte un grand pli à l'arrière, 5 sur le devant et un petit dossier rigide (Koshi-ita) qui aide à garder le dos droit. ( Il existe des hakamas comme le nobakama ayant un nombre de plis différent )Le Hakama est normalement exigé pour la pratique des Arts Martiaux faisant partie de la tradition classique. II est donc le symbole de leur noble héridité.
Il est courant, dans les club en France, de le porter à partir du 4 è kyu, mais on pourrait très bien débuter avec, lire l'entretien de Maitre Tamura
Les plis du Hakama
« Ils symbolisent les sept vertus du Budo. Nous retrouvons ces qualités chez le samouraï d'antan. Le Hakama nous incite à refléter la vraie nature du bushido. Le port du Hakama symbolise les traditions qui se sont perpétuées de génération en génération. L'Aïkido étant issu de l'esprit du bushido, nous devons nous efforcer dans notre pratique de polir les sept vertus traditionnelles. »
Ces sept vertus sont, sans aucune hiérarchie entre elles :
Jin (bienveillance, générosité) la bonté ou la bienveillance suppose une attitude pleine d'attention pour autrui, sans considération d'origine, d'âge, de sexe, d'opinion ou de handicap. Le respect permanent des autres avec le souci de les honorer sans jamais leur causer de troubles ou de peines inutiles conduit naturellement à une concorde sociale mutuelle. Nous retrouvons ici le "Bushi No Nasake", la sympathie ou la clémence du guerrier nippon, qui pouvait certes trancher de son sabre tout problème lui étant soumis, mais qui possédait également la possibilité de pacifier les esprits sans ôter la vie.
Gi (honneur, justice) le sens de l'honneur passe par le respect de soi-même, d'autrui, et des règles morales que l'on considère comme justes. C'est être fidèle à ses engagements, à sa parole, et à l'idéal que l'on s'est choisi.
Rei (courtoisie, étiquette) la politesse n'est que l'expression de l'intérêt sincère et authentique porté à autrui, quelle que soit sa position sociale, au travers de gestes et d'attitudes pleines de respect et de sollicitude. Le cérémonial et l'étiquette font partie de l'extériorisation de la politesse.
Chi (sagesse, intelligence) Le sage a toujours quelque chose à apprendre, même d'un fou, alors que le fou n'a plus rien à apprendre, même d'un sage. La sagesse est ici synonyme d'aptitude à discerner en tous lieux et en toutes choses, le positif et le négatif, à n'accorder aux choses et aux événements que l'importance qu'ils ont, sans être aveuglé ni se départir de la sérénité si durement acquise sur le tatami.
Shin (sincérité) la sincérité est impérative dans l'engagement martial : sans elle, la pratique n'est que simulation et mensonge, tant pour soi-même que pour autrui ; l'engagement se doit d'être total, permanent, sans équivoque, et la sincérité de celui-ci se constate facilement ; l'illusion ne peut perdurer longtemps devant les exigences et le réalisme de la Voie.
Chu (loyauté) une valeur en voie de disparition dans notre société contemporaine, alors même que cette valeur est le ciment indéfectible de nos disciplines martiales. Le Budoka s'engage à une fidélité totale et à un respect loyal des règles internes à son Ecole. C'est là le reflet de la rectitude du corps et de l'esprit du pratiquant.
Koh (piété) la piété s'entend ici dans le sens de respect profond et authentique des bases de nos pratiques martiales, bases techniques, spirituelles, historiques, philosophiques...
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photos
quelques photos prisent pendant des stages ou des sorties, c'est par là.... [...]
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